Les cancers testiculaires constituent entre 1 et 2 % de l’ensemble des cancers chez les hommes, touchant principalement les jeunes individus. En effet, ils se positionnent comme la forme la plus répandue de cancer chez les hommes âgés de 15 à 35 ans.
Le cancer des testicules en chiffres
Le cancer du testicule, considéré comme rare en raison de sa représentation de 1 à 2 % de l’ensemble des cancers, se manifeste principalement chez les hommes jeunes, à partir de l’âge de 15 ans environ. Il atteint son pic autour de 30 à 34 ans, avec un âge médian au moment du diagnostic fixé à 35 ans, indiquant que la moitié des personnes touchées sont plus jeunes et l’autre moitié plus âgée.
Ce type de cancer présente un pronostic très favorable, avec une survie de 97 % à 5 ans, un taux qui reste relativement constant quel que soit l’âge au moment du diagnostic. Les formes trouvées présentent un taux de guérison proche de 100 %, tandis que pour les stades métastatiques, la survie dépasse les 70 %. En 2018, en France, on estime à 2 769 le nombre de nouveaux cas de cancer du testicule, entraînant 86 décès.
Depuis le milieu du 20e siècle, le nombre de cas de cancer du testicule a augmenté de manière constante dans les pays industrialisés. En France, entre 1990 et 2018, l’incidence a progressé régulièrement, passant de 4,3 cas pour 100 000 hommes en 1990 à 8,7 en 2018. Parallèlement, la mortalité a diminué de moitié, passant d’un taux de 0,4 pour 100 000 au début des années 1990 à 0,2 en 2018.
Les facteurs de risque
Dans la majorité des cas, il n’est pas possible d’identifier les causes d’apparition d’un cancer du testicule mais des facteurs de risque ont été déterminés dont le mieux documenté est la cryptorchidie. En outre, l’augmentation du nombre de cas dans les pays occidentaux fait suspecter des facteurs environnementaux comme les polluants chimiques dont les perturbateurs endocriniens.
Les symptômes et le diagnostic
La tumeur testiculaire n’entraîne généralement pas de symptôme spécifique. Lorsque le patient détecte une masse dure au niveau de l’un de ses testicules et que la maladie est suspectée, différents examens sont réalisés pour confirmer ou infirmer ce diagnostic.