Le SIST BTP
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Un service créé par des professionnels du BTP pour les professionnels du BTP
Règlement intérieur
Statuts
Adhésions
Tout employeur dont l’entreprise ou l’établissement remplit les conditions fixées par les statuts dans son article 5 notamment en exerçant tout ou partie de leurs activités dans le champ de compétence géographique et/ou professionnelle de l’association peut adhérer à l’Association en vue de l’application de l’ensemble des textes relatifs à la santé au travail.
L’association est organisée en secteurs géographiques agréés par Direction régionale et interdépartementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DRIEETS). Chaque secteur regroupe toutes les entreprises dont le siège social est situé dans les limites géographiques du secteur. Seul un changement d’adresse du siège social peut justifier un changement de secteur. En cas d’établissement distincts d’une même entreprise, chacun d’entre eux peut appartenir à des secteurs différents.
En signant le bulletin d’adhésion, l’employeur s’engage à respecter les obligations qui résultent des statuts et du règlement intérieur, ainsi que des prescriptions législatives et réglementaires auxquelles il est tenu de se conformer dans le domaine de la santé au travail en particulier de veiller à ce que tous les salariés soient convoqués périodiquement aux visites prescrites dans le cadre du suivi individuel de l’état de santé et aient la possibilité de s’y rendre.
L’acceptation par l’Association de la demande d’adhésion entraîne, pour l’employeur, l’obligation de fournir, en temps utile, à l’Association, tous les renseignements dont elle a besoin pour son fonctionnement et précisés dans le dossier d’adhésion.
A réception des documents demandés, complétés et signés du dossier d’adhésion accompagnés du règlement des frais d’adhésion, il est délivré à l’employeur un récépissé de son adhésion. Ce récépissé précise la date d’effet de l’adhésion.
L’employeur, après avis du médecin du travail, adresse chaque année et au plus tard pour le 1er janvier à l’Association une déclaration portant sur le nombre et la catégorie des salariés à surveiller et les risques professionnels auxquels ils sont exposés afin de définir la nature du suivi individuel de l’état de santé des salariés.
Lors de la demande d’adhésion, les statuts et le règlement intérieur du SIST BTP Seine et Marne seront communiqués à l’entreprise avec la grille des cotisations et un document détaillant les contreparties individualisées (Actions collectives en milieu de travail et actions de suivi individuel) de l’adhésion.
Protection des données personnelles : La législation en vigueur (lois et règlement européen) impose des obligations respectives (cf. Annexe « Protection des données personnelles ») au SIST BTP Seine et Marne et à l’adhérent pour le traitement, la collecte et l’échange ainsi que l’hébergement des données personnelles. Les deux parties s’engagent à s’y conformer.
Participation aux frais d’organisation et de fonctionnement
Tout adhérent est tenu au paiement d’un droit d’entrée au moment de l’adhésion et de participer annuellement, sous forme de cotisation, aux frais d’organisation et de fonctionnement de l’Association. IL en va de même pour les membres « affiliés »
Le droit d’entrée, dont le montant est fixé chaque année par le Conseil d’Administration de l’Association, doit être versé en une seule fois lors de l’adhésion.
La cotisation couvre l’ensemble des charges annuelles de l’Association résultant des prestations proposées dans le socle commun (cf. PRESTATIONS FOURNIES PAR L’ASSOCIATION) aux adhérents et « affiliés ».
Cependant, des services complémentaires occasionnés par les besoins des membres adhérents ou affiliés (examens, enquêtes, études, prestations complémentaires, vaccins …) pourront être facturés, en sus de la cotisation globale correspondant au socle commun, au titre de l’offre complémentaire.
Les bases et modalités de calcul sont fixées, chaque année par l’Assemblée générale sur proposition du Conseil d’Administration de l’association.
Une facture au titre de la cotisation de base est adressée à l’adhérent ou à l’affilié au moment de l’adhésion ou en début d’année. Elle prend en compte l’effectif total présent de l’adhérent au 31 décembre selon la DSN (Déclaration Sociale Nominative) avec régularisation aux nouveaux inscrits en cours d’année et elle doit être réglée au plus tard le 31 janvier de l’exercice considéré.
Pour les embauches effectuées après le 1er septembre de l’année considérée, la facturation s’effectuera au prorata du temps de présence au titre des mois restant à courir de l’année considérée.
L’entreprise adhérente ne peut s’opposer au contrôle, par l’Association, de l’exactitude des déclarations, sur la base desquelles le montant de la cotisation a été calculé, notamment par la présentation des états fournis aux Caisses de Congés Payés, à la Sécurité Sociale et à l’Administration fiscale.
Retrait d'adhésion - radiation
L’adhésion est reconduite tacitement d’année en année.
L’employeur qui entend démissionner doit en informer le Président de l’Association par lettre recommandée avec avis de réception en respectant un préavis minimum de trois mois. La démission ne peut pas prendre effet en cours d’exercice mais seulement pour la fin de l’exercice social en cours, l’adhérent démissionnaire étant tenu de verser les cotisations jusqu’à la fin de l’exercice en cours.
Suspension : en cas de non-paiement de facture à l’expiration de la date limite de paiement, l’Association prononcera la suspension de l’adhérent ou de « l’affilié » qui ne pourra alors bénéficier d’aucune prestation de la part de l’Association. Pour lever cette suspension, l’adhérent devra payer les sommes dues et majorées suivant les conditions fixées par le Conseil d’Administration de l’Association.
Radiation : en cas de non-paiement de facture 3 mois après la date limite de paiement, l’Association prononcera la radiation de l’adhérent ou de « l’affilié » qui ne pourra alors bénéficier d’aucune prestation de la part de l’Association. Pour lever cette radiation, l’adhérent ou l’affilié devra payer les sommes dues et majorées suivant les conditions fixées par le Conseil d’Administration de l’Association ainsi que des frais de réouverture de compte suivant les conditions fixées par le Conseil d’Administration de l’Association.
La radiation est prononcée sans préjudice du recouvrement, par toute voie de droit, des sommes restantes dues.
A compter de la date de radiation notifiée par lettre recommandée avec avis de réception, l’adhérent ou l’affilié assume seul l’entière responsabilité de l’application de législation relative à la santé au travail.
L’exclusion peut être prononcée pour tout motif grave tel que refus de se soumettre aux obligations légales relatives à la Santé au travail, au non-respect des statuts et règlements de l’association ou pour tout acte contraire aux intérêts de celle-ci (loi du 20 juillet 2011).
Outre le cas visé à l’article ci-dessus, la radiation peut être prononcée par l’Association contre l’adhérent ou l’affilié qui, à l’expiration d’un délai de quinze jours après mise en demeure par lettre recommandée avec avis de réception, persiste :
- soit à refuser à l’Association les informations nécessaires à l’exécution des obligations de la santé au travail
- soit à s’opposer à la surveillance de l’hygiène et de la sécurité des lieux de travail telle qu’elle est prévue par la réglementation en vigueur,
- soit à faire obstacle au contrôle des éléments de calcul des cotisations.
A compter de la date de radiation notifiée par lettre recommandée avec avis de réception, l’employeur assume l’entière responsabilité de l’application de législation relative à la santé au travail, le service se trouvant de facto dégagé de ses obligations.
Les membres « adhérents » cessant toute activité ou perdant leur qualité d’employeur ou plaçant leurs activités hors champ de compétences attribuées à l’Association font l’objet, sauf accord des parties, d’une radiation notifiée par lettre recommandée avec avis de réception.
Prestations fournies par l’association
L’association délivre à chaque adhérent ou affilié une prestation Santé au travail (socle commun) lui permettant de bénéficier :
- Un suivi individuel de l’état de santé des salariés
- Des actions en milieu de travail
- Des rapports, études et travaux de recherche
1) Généralités
Article 1 :
Conformément à l’Article L 4622-2 du code du travail, l’Association met à la disposition des entreprises adhérentes, un service de santé au travail agréé (agrément du 22 avril 2014) leur permettant d’assurer le suivi individuel de l’état de santé de leurs salariés.
Outre ce suivi, l’équipe pluridisciplinaire est chargée d’assurer une action en milieu de travail en matière d’hygiène et de sécurité dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur et selon les modalités prévues par le présent règlement.
En plus de l’action du médecin du travail sur le milieu de travail, l’Association proposera les compétences d’Intervenants en Prévention des Risques Professionnels (IPRP) et du personnel Infirmier.
Article 2 :
Le service de santé au travail assure les examens auxquels les employeurs sont tenus en application de la règlementation de la santé au travail, à savoir :
- La VIP (Visite d’Information et de Prévention)
- La VMA (Visite Médicale d’Aptitude)
- les examens périodiques,
- les visites de mi-carrière
- les visites de reprise du travail,
- les visites de pré-reprise du travail,
- les examens médicaux à la demande notamment de l’employeur ou du salarié ou du médecin du travail,
- La surveillance médicale des postes à risques particuliers (selon la loi travail du 8 août 2016 et ses décrets d’application
- Les visites post expositionnelles
Article 3 :
La périodicité des examens médicaux et des visites d’information et de prévention est déterminée par la loi travail du 8 août 2016 et ses décrets d’application. Cependant, compte tenu de notre spécificité BTP, ces périodicités légales maximales seront aménagées au SIST BTP Seine et Marne (cf. Annexe « Le suivi de l’état de santé des travailleurs au SIST BTP Seine et Marne »)
Article 4 :
Conformément à l’article R 4624-4 du Code du Travail, l’Association prend toutes dispositions pour permettre au médecin du travail de consacrer le tiers de son temps de travail à ses missions sur le milieu de travail, telles qu’elles sont prévues par les articles R.4624-1 du Code du Travail.
2) Convocations aux examens
Article 1 :
Il incombe à l’employeur de répondre avec précision, dans les délais prévus, aux demandes formulées par l’Association en ce qui concerne la ventilation par catégorie du personnel employé et l’emploi occupé par chaque intéressé (D.4622-22). Cette ventilation déterminera le suivi de l’état de santé des salariés.
Il doit notamment préciser, s’il y a lieu, les noms des salariés exposés à des risques particuliers ou à des postes de sécurité, éventuellement après avoir consulté le médecin du travail.
Afin d’aménager au mieux l’organisation et la préparation des convocations, la liste des effectifs doit être tenue à jour dans les conditions qui seront notifiées à l’adhérent par l’Association.
Il incombe en outre à l’adhérent ou affilié de faire connaître immédiatement à l’Association les nouveaux embauchés ainsi que les reprises du travail pour l’une des causes visées à l’article R.4624-22 du Code du Travail ainsi que la liste des salariés concernés par l’article R.4624-23 du code du travail.
Article 2 :
Les convocations établies par l’Association sont adressées, au moins deux semaines avant la date fixée pour l’examen, notamment pour les examens périodiques obligatoires.
En cas d’empêchement, l’entreprise doit en aviser l’Association dès réception de la convocation et au plus tard cinq jours avant la date fixée pour l’examen, sauf cas particulier d’un salarié qui viendrait à être en arrêt de travail après ces cinq jours.
Le Service de Santé au Travail ne peut être responsable des omissions ou retards imputables au défaut ou à l’insuffisance des informations prévues aux articles précédents.
En cas d’absence d’un salarié à une convocation à une visite médicale, l’adhérent ou l’affilié se verra appliquer une pénalité pour que le salarié puisse être convoqué à nouveau. Le montant de la pénalité est fixé chaque année par le Conseil d’Administration de l’Association.
Le montant de la pénalité est fixé à 47 euros HT soit 56.40euros TTC. Si l’Association n’a pas pu convoquer à nouveau le salarié, le montant de la pénalité sera restitué à l’adhérent.
3) Lieux d’examen, Avis d’aptitude, Attestation de suivi
Article 1 :
Les examens médicaux ont lieu :
- Soit à l’un des centres fixes de l’Association,
- Soit à l’un des centres médicaux mobiles de l’Association.
Article 2 :
A la suite de chaque examen médical d’aptitude le médecin du travail établit en double exemplaire une fiche d’aptitude.
Il en remet un exemplaire au salarié et transmet l’autre à l’employeur, qui le conserve pour être présenté à tout moment, sur leur demande, à l’inspecteur du travail et au médecin-inspecteur régional du travail et de la main-d’œuvre.
A la suite de chaque visite d’information et de prévention, une attestation de suivi est établie en double exemplaire. Un exemplaire est remis au salarié l’autre à l’employeur.
Article 3 :
Le médecin peut prescrire des examens complémentaires conformément aux dispositions de l’article R.4624-35 du Code du travail. Ceux-ci sont à la charge du Service de santé.
Néanmoins, les examens complémentaires demandés par le médecin du travail en application des dispositions réglementaires spécifiques à certains risques directement liés à la nature de l’activité de l’entreprise exposant à ces risques(Art.R.4412-44 et Art.R.4412-45 du Code du travail) sont pris en charge dans les conditions prévues à l’article R.4624-36 sauf décision contraire du Conseil d’Administration.
Article 1 :
L’entreprise adhérente doit se prêter à toute visite du médecin du travail et de l’équipe pluridisciplinaire sur les lieux de travail leur permettant d’exercer leurs actions sur le milieu de travail et la surveillance prévues par les articles R.4624-1, R.4624-7 et suivants du Code du Travail en ce qui concerne notamment :
- l’amélioration des conditions de vie et de travail dans l’entreprise ;
- l’adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail à la physiologie humaine ;
- la protection des salariés contre l’ensemble des nuisances et notamment contre les risques d’accidents du travail ou d’utilisation des produits dangereux ;
- la prévention de la désinsertion professionnelle et les actions de la cellule PDP
- l’hygiène générale de l’établissement ;
- l’hygiène dans les services de restauration ;
- la prévention et l’éducation sanitaires dans le cadre de l’établissement en rapport avec l’activité professionnelle.
Afin d’exercer ces missions, le médecin du travail conduit des actions sur le milieu de travail.
Le médecin du travail est autorisé à effectuer ou à faire effectuer, aux frais de l’adhérent, par un laboratoire agréé, les prélèvements, analyses et mesures qu’il estime nécessaires (article R.4624-7 du Code du Travail). Certaines de ces prestations peuvent être réalisées par l’Association elle-même.
Article 2 :
Conformément à l’article R.4624-3 du Code du Travail, les professionnels de santé de l’équipe pluridisciplinaire sous l’autorité du médecin du travail ont libre accès aux lieux de travail. Toutefois, l’entreprise doit être informée à l’avance, par l’Association des jours et des heures de passage. L’entreprise adhérente associe obligatoirement le médecin du travail à l’étude de toute nouvelle technique de production et à l’élaboration des actions de formation à la sécurité ainsi qu’à celles des secouristes.
Elle doit également consulter le médecin du travail sur les projets :
- De construction ou d’aménagements nouveaux des locaux de travail,
- De modifications apportées aux équipements,
- De mise en place ou de modification de l’organisation du travail de nuit.
Elle doit informer le médecin du travail :
- De la nature et de la composition des produits utilisés ainsi que de leurs modalités d’emploi,
- Des résultats des mesures et des analyses effectuées
Le médecin du travail est un partenaire privilégié des entreprises adhérentes pour l’identification et l’évaluation des risques professionnels « santé au travail » tels que poussières, bruit, produits chimiques, manutentions, postures à risques, par exemple.
Le Document Unique des résultats de l’évaluation des risques pour la sécurité et la santé des travailleurs à laquelle doit procéder chaque employeur est tenu à la disposition du médecin du travail et des professionnels de santé de l’équipe pluridisciplinaire.
Article 3 :
Lorsqu’il existe, dans une entreprise, un Conseil Social et Economique et que l’ordre du jour d’une réunion comporte des questions relatives à la santé au travail, celui-ci doit être adressé au médecin du travail dans les mêmes conditions que celles prévues pour les autres membres.
Le médecin du travail assiste à cette réunion avec voix consultative.
De même, il assiste avec voix consultative aux réunions de la commission santé, sécurité et conditions de travail.
Article 1 :
Le médecin du travail établit et met à jour la fiche d’entreprise, sur laquelle sont consignés notamment les risques professionnels et les effectifs de salariés exposés à ces risques.
Transmise à l’employeur, cette fiche est tenue à la disposition de l’inspecteur du travail et du médecin-inspecteur régional du travail. Elle est présentée aux instances du Personnel en même temps que le bilan annuel. Elle peut également être consultée par les agents des services de prévention de la CRAMIF et par les collaborateurs de l’OPPBTP.
Article 2 :
Le médecin du travail communique à l’adhérent les résultats des rapports et études menées sur le milieu du travail par les membres de l’équipe pluridisciplinaire de santé au travail. Ces éléments complètent le dossier de l’entreprise.
organisation de l'association
Le service est organisé conformément aux articles L.4622-7 et suivants et aux articles D.4622-14 et suivants du code du travail.
Le Président de l’Association a, la responsabilité générale du fonctionnement de l’Association dont la gestion administrative est confiée à un Directeur nommé par lui dans les conditions fixées par l’article L.4622-16 du code du travail.
annexe sur la protection des données personnelles
Avertissement
L’ensemble des textes régissant la protection des données personnelles étant soumis à une évolution régulière, la présente annexe sera mise à jour au fur et à mesure de la publication des nouvelles dispositions légales et règlementaires.
« Données » désigne toutes informations relatives à une personne physique vivante identifiée ou identifiable ; une personne physique vivante identifiable est une personne qui peut être identifiée, directement ou indirectement, notamment par rapport à un numéro d’identification ou à un ou plusieurs éléments propres à son identité physique, physiologique, mentale, économique, culturelle ou sociale.
« Données à caractère sensible » désigne toutes données portant sur les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses, l’appartenance syndicale, l’orientation ou la vie sexuelle, ou des données de santé, biométriques ou génétiques.
« Lois relatives à la Protection des Données » désigne le RGPD et les lois locales applicables en matière de protection des données du pays du Contrôleur des Données, en ce inclus toute nouvelle promulgation ou modification du RGPD et des lois précitées et tous règlements ou ordonnances adoptés en vertu de ce qui précède.
« RGPD » désigne le Règlement général sur la protection des données (Règlement (UE) 2016/679) tel que modifié ou complété selon les besoins.
« Traitement » désigne toute opération ou ensemble d’opérations effectuées ou non à l’aide de procédés automatisés, appliqué(es) à des données à caractère personnel, telles que la collecte, l’enregistrement, l’organisation, la conservation, l’adaptation ou la modification, l’extraction, la consultation, l’utilisation, la communication par transmission, la diffusion ou toute autre forme de mise à disposition, le rapprochement ou l’interconnexion, ainsi que le verrouillage, l’effacement ou la destruction. Ce traitement peut être automatisé en tout ou en partie, ou non automatisé, concernant des données à caractère personnel contenues ou appelées à figurer dans un fichier. Un fichier désigne tout ensemble structuré de données à caractère personnel accessibles selon des critères déterminés, que cet ensemble soit centralisé, décentralisé ou réparti de manière fonctionnelle ou géographique
1) Santé au travail et obligation des employeurs
D’une part, les missions et responsabilités des Services de Santé au Travail sont définies par plusieurs textes de lois :
- Loi n° 2011-867 du 20 juillet 2011,
- La loi n° 2016-1088 du 8 août 2016,
- Le décret n°2016-1908 du 27 décembre 2016
qui définissent les quatre missions essentielles des Services de Santé au Travail, assurées par une équipe pluridisciplinaire, animée et coordonnée par le médecin du travail : action en entreprise, conseil, surveillance de l’état de santé, traçabilité et veille sanitaire.
D’autre part, l’adhésion à un service de santé au travail est une obligation faite à tout employeur dès l’embauche du premier salarié quelles que soient la nature et la durée du contrat de travail. (Articles L.4622-1 et L.4622-6, du Code du travail)
2) Relations entre le SIST BTP Seine et Marne et ses entreprises adhérentes
Les relations entre un employeur adhérant à un Service de Santé au Travail sont régies par les textes réglementaires (lois, code du travail, code de la Santé publique, …) et par les dispositions des statuts et règlement intérieur du Service de Santé au Travail (Article D.4622-22 du Code du travail).
En particulier, l’adhérent a obligation envers le Service de Santé au Travail de :
- Demander les visites médicales pour ses salariés dans les délais et en garder la preuve.
- Informer le médecin du travail des arrêts pour accident du travail de moins de 30 jours.
- S’assurer du suivi des avis d’aptitude, de la réalisation des visites médicales et des entretiens infirmiers.
- Envoyer une déclaration préalable précisant le nombre et la catégorie des salariés à suivre et les risques professionnels auxquels ils sont exposés.
- Transmettre chaque année une déclaration des effectifs en distinguant notamment les salariés soumis à un suivi médical renforcé.
- Inviter au Comité social et économique le médecin du travail pour les questions relevant de sa compétence.
- Transmettre les fiches de postes au médecin du travail afin que les avis d’aptitude soient circonstanciés.
- Transmettre les trois emplois concernés et les fiches de postes au médecin du travail pour les intérimaires et les salariés des associations intermédiaires.
- Transmettre les fiches de données de sécurité des produits chimiques utilisés à l’équipe santé travail (EST).
- Communiquer les éléments de compréhension du fonctionnement de l’entreprise et de ses risques professionnels.
3) Modalités d’échanges entre le SIST BTP Seine et Marne et ses adhérents
Afin d’assurer leurs obligations respectives, le SIST BTP Seine et Marne et ses adhérents doivent échanger des données personnelles, qui permettront au SIST BTP Seine et Marne d’organiser le suivi individuel de l’état de santé de chaque salarié des adhérents, mais également d’assurer le suivi administratif de chaque adhérent. Ces données sont échangées par tous moyens disponibles : électronique, papier ou communication orale.
Il est précisé qu’il n’existe aucun échange entre le SIST BTP Seine et Marne et ses adhérents portant sur des données personnelles à caractère sensible.
Le présent document a pour objectif de préciser les engagements du SIST BTP SEINE ET MARNE dans le recueil, le traitement, la protection et la conservation de ces données personnelles afin d’assurer le respect de l’ensemble des dispositions légales et règlementaires relatives à la protection des données.
4) Consentement et Droit d’information des salariés de l’adhérent
Il est précisé que l’adhérent, préalablement à tout transfert de données personnelles concernant ses salariés, a fait son affaire des obligations d’information des salariés concernés et s’est conformé à toute obligation de notification et/ou d’enregistrement précisée par les Lois relatives à la Protection des Données.
1) Données collectées à des fins de gestion de la relation avec l’entreprise
Dans le cadre des services rendus à ses entreprises adhérentes, le SIST BTP Seine et Marne collecte des données à caractère personnel des salariés de celles-ci, (contrat d’adhésion, déclaration d’effectifs…), qui font l’objet de traitements automatisés à des fins de gestion administrative de la relation avec l’entreprise (facturation, assistance, gestion commerciale, téléphonie, amélioration de la qualité, de la sécurité et de la performance des services, recouvrement, etc.).
Les données concernées sont essentiellement les noms, prénoms, numéros de téléphones, adresse mail des dirigeants et salariés de l’entreprise en charge de la relation avec le SIST BTP Seine et Marne
2) Données collectées à des fins de gestion du suivi individuel de l’état de santé des salariés
Afin de respecter ses obligations de suivi individuel de l’état de santé des salariés de ses entreprises adhérentes, le SIST BTP Seine et Marne collecte les données à caractère personnel auprès de l’entreprise. Ces données, recueillies au moment de l’adhésion de l’entreprise, lors de l’embauche de nouveaux collaborateurs et mis à jour régulièrement, concernent exclusivement l’identification des salariés (nom, prénom, sexe, INS, date de naissance, …). Ces données font l’objet de traitements qui ont pour objectif unique la gestion administrative de la relation entre le SIST BTP Seine et Marne et la salarié concerné (organisation des visites médicales et entretiens de suivi).
3) Secret professionnel et Confidentialité des données
D’une part, l’ensemble des personnels du SIST BTP Seine et Marne est soumis au secret professionnel (par l’article 226-13 du code pénal, l’article 1110-4 du Code de Santé publique, et le code de déontologie médicale).
D’autre part, la relation contractuelle entre le SIST BTP Seine et Marne, son éditeur de progiciel et son Hébergeur de données, étend à ceux-ci les obligations de secret professionnel.
Dans ces conditions, le SIST BTP Seine et Marne s’engage à ne pas utiliser les données ainsi collectées à d’autres fins que celles susmentionnées dans les deux paragraphes ci-dessus et à n’en faire communication a aucun tiers, et à faire respecter ces dispositions par ses salariés et ceux de ses sous-traitants ou fournisseurs intervenant dans la gestion des données personnelles concernées.
Une exception à cet engagement est possible : la fourniture de données aux autorités judiciaires et / ou administratives, notamment dans le cadre de réquisitions.
Dans ce cas, et sauf disposition légale l’en empêchant, le SIST BTP Seine et Marne s’engage à en informer l’adhérent et à limiter la communication de données à celles expressément requises par lesdites autorités.
4) Hébergement des données et sécurité des données
L’ensemble des données concernées par les traitements susmentionnés sont hébergées exclusivement sur le territoire français, par la société PROGINOV, 36 Rue de la Guillauderie, 44118 La Chevrolière. Cette société fournit au SIST BTP Seine et Marne un service de haute disponibilité (redondance de l’ensemble des systèmes en temps réel) et d’un haut niveau de sécurité. PROGINOV dispose de l’agrément « hébergeur de données de santé » délivré par l’Agence des Systèmes d’Information Partagés(ASIP) et est donc conforme à l’ensemble des référentiels en vigueur dans le domaine de la protection des données de santé et des données personnelles.
Ainsi le SIST BTP Seine et Marne est en mesure, conformément à l’article 34 de la loi Informatique et Libertés modifiée, d’assurer à ses adhérents que toutes les précautions utiles pour préserver la sécurité et la confidentialité des données à caractère personnel, et notamment empêcher qu’elles soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès, ont été prises.
En particulier, en conformité avec son contrat d’hébergement avec le SIST BTP Seine et Marne, PROGINOV a mis en place :
- Des mesures de sécurité physique visant à empêcher l’accès aux Infrastructures sur lesquelles sont stockées les données du SIST BTP Seine et Marne par des personnes non autorisées,
- Des contrôles d’identité et d’accès via un système d’authentification ainsi qu’une politique de mots de passe,
- Un système de gestion des habilitations permettant de limiter l’accès aux locaux aux seules personnes ayant besoin d’y accéder dans le cadre de leurs fonctions et de leur périmètre d’activité,
- Un personnel de sécurité et des dispositifs de vidéosurveillance chargés de veiller à la sécurité physique des locaux,
- Un système d’isolation physique et logique des Clients entre eux,
- Des processus d’authentification des utilisateurs et administrateurs, ainsi que des mesures de protection des fonctions d’administration,
- Dans le cadre d’opérations de support et de maintenance, un système de gestion des habilitations mettant en œuvre les principes du moindre privilège et du besoin d’en connaître,
- Des processus et dispositifs permettant de tracer l’ensemble des actions réalisées sur son système d’information, et d’effectuer conformément à la réglementation en vigueur, des actions de reporting en cas d’incident impactant les données du SIST BTP Seine et Marne.
5) Droit d’accès et de rectification
Conformément à la loi « Informatique et Libertés » du 6 janvier 1978, l’adhérent bénéficie d’un droit d’accès, de rectification et de suppression des informations susvisées le concernant. Ce droit peut s’exercer de la façon suivante :
- Tous les adhérents peuvent demander et obtenir communication desdites informations auprès du Correspondant Informatique et Libertés du SIST BTP Seine et Marne par courrier postal à l’adresse : SIST BTP Seine et Marne, Correspondant Informatique et Libertés, 200 rue de la fosse aux anglais 77190 Dammarie les Lys en justifiant de son identité. Il y sera répondu dans un délai de trente 30 jours suivant réception.
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Article 1 – Constitution, dénomination
A l’initiative des professionnels du BTP et entres toutes les personnes physiques ou morales qui adhèrent aux présents statuts, il est constitué conformément à la loi du 1er juillet 1901, aux textes subséquents pris en application de celle-ci et aux dispositions du Code du Travail applicables en l’espèce, une association déclarée qui prend pour nom : SERVICE INTERENTREPRISES DE SANTÉ AU TRAVAIL SEINE et MARNE dans les professions du Bâtiment et des Travaux Publics et pour sigle SIST BTP Seine et Marne.
Article 2 – Objet
L’Association a pour objet d’assurer l’organisation, le fonctionnement et la gestion d’un Service de Prévention et de Santé au Travail Interentreprises (SPSTI) principalement destiné aux Professions du BTP et aux activités s’y rattachant.
L’objet de l’Association tel que défini ci-dessus n’est pas limitatif. Son champ d’action peut s’étendre à tout ce qui a un rapport direct ou indirect avec la santé au travail, la prévention des risques professionnels et l’amélioration des conditions de travail (cf. L. 4622-2 du code du travail). Dans le respect des missions générales prévues par le même article, elle peut proposer une offre de service complémentaire.
La circonscription de l’Association comprend le territoire du département de Seine et Marne et éventuellement les chantiers établis dans d’autres départements réalisés par des entreprises dont le siège social est en Seine et Marne.
Les entreprises, qui n’ont pas leur siège social dans le département de Seine et Marne, mais qui ont des chantiers de longue durée dans la circonscription de l’Association pourront demander leur adhésion au SIST BTP Seine et Marne.
Pour la réalisation de ses buts, l’Association peut accomplir dans les limites fixées par la loi, toutes opérations financières, ainsi que toutes opérations mobilières ou immobilières se rattachant à l’objet sus énoncé ou à tous autres objets similaires ou connexes.
Article 3 – Siège
Le siège de l’Association est fixé à Dammarie les Lys (77190), 200 rue de la Fosse aux Anglais et peut sur décision de l’Assemblée Générale être transféré en tout autre endroit, mais qui, en tout état de cause, se situera dans le département de la Seine et Marne.
Article 4 – Durée
L’Association est constituée pour une durée illimitée. L’année sociale commence le 1er janvier pour s’achever le 31 décembre.
Article 1 – Qualité des membres
L’Association est composée de membres « adhérents », de membres « honoraires », de membres de « droit » et de membres « Affiliés ». L’ensemble de ces membres exerce tout ou partie de l’activité dans le champ de compétence professionnelle et géographique de l’Association tel que fixé par son agrément et conforme aux dispositions législatives et règlementaires en vigueur.
- Les membres « adhérents » sont les employeurs personnes physiques ou morales, assujettis aux dispositions du Code du Travail relatives à la Santé au Travail ou adhérant volontairement à l’association et tenues ou pouvant à ce titre adhérer au SIST BTP Seine et Marne exerçant tout ou partie de leurs activités dans le champ de compétence géographique et professionnelle de l’Association.
- Les membres « honoraires » sont des personnes physiques ou morales nommées par l’Assemblée Générale sur proposition du Conseil d’Administration en considération du concours qu’elles peuvent apporter à l’œuvre commune. Ce titre ne confère à leur titulaire aucun droit au sein de l’Association et il peut être mis fin à leur qualité de membre « honoraires » à tout moment par l’Assemblée Générale sans qu’elle ait à justifier d’un motif.
- Les membres de « droit » sont les présidents des organisations Professionnelles du BTP ou leur représentant. Ils disposent chacun d’une voix consultative lors des Assemblées Générales.
- Les membres « Affiliés » sont les travailleurs indépendants exerçant tout ou partie de leur activité dans le champ de compétence du SISTBTP Seine et Marne et pouvant s’affilier de manière facultative à un SPSTI.
Article 2 – Admission – Démission – Exclusion – Radiation
A. L’admission des nouveaux membres « adhérents » et « affiliés » est, au terme de la procédure prévue au Règlement Intérieur du SIST BTP Seine et Marne et joint en annexe, prononcée par le Président ou sur délégation de ce dernier par le Directeur.
B. La qualité de membre « adhérent » et « Affilié » de l’Association se perd :- Par démission, laquelle devra intervenir dans les conditions fixées par le règlement intérieur,
– Par exclusion prononcée par le Conseil d’Administration ou le Président au terme de la procédure prévue par le Règlement Intérieur pour tout motif grave tel que refus de se soumettre aux obligations légales relatives à la Santé au Travail, inobservation des statuts et règlements de l’Association ou pour tout autre acte contraire aux intérêts de celle-ci,
– Par exclusion prononcée par le Président dans les conditions fixées au Règlement Intérieur pour non-paiement des sommes dues à l’Association. Il en informera le Conseil d’Administration
Préalablement à toute décision, le membre « adhérent » ou « affilié » menacé d’exclusion sera averti de la mesure envisagée et appelé à fournir des explications.
-Par radiation. Les membres « adhérents » ou « affilié » cessant toute activité ou perdant leur qualité d’employeur ou plaçant leurs activités hors du champ des compétences attribuées à l’Association font l’objet, sauf accord des parties, d’une radiation prononcée par le Président ou sur délégation par le Directeur.
C. La démission, l’exclusion, la radiation ne font pas échec à l’obligation de paiement par l’ex-membre « adhérent » ou « Affilié » des sommes de toute nature dont il est redevable à l’Association jusqu’à la date à laquelle il est considéré que prend fin son adhésion ou son affiliation.
Article 3 – Responsabilité des membres
Le patrimoine de l’Association répond seul des engagements contractés par elle ou des condamnations qui pourraient être prononcées à son encontre sans qu’aucun de ses membres, même ceux qui participent à son administration ne puisse être tenu personnellement responsable vis-à-vis des tiers.
Article 1 – Les ressources de l’Association se composent :
- Des cotisations, droits d’admission et majorations fixées par l’Assemblée Générale sur proposition du Conseil d’Administration et payables selon les modalités fixées au Règlement Intérieur du SIST BTP Seine et Marne,
- Du remboursement des dépenses exposées par l’Association notamment pour des examens, des enquêtes, des études ou services complémentaires occasionnés par les besoins des adhérents et non prévus comme une prestation mutualisée dans le règlement intérieur ou dans un autre document contractuel,
- Des frais correspondants à l’offre spécifique pour les membres affiliés,
- Des rémunérations ou indemnités perçues au titre des services qu’elle peut assurer au profit de tiers ;
- Des intérêts et revenus des biens et valeurs qu’elle possède ;
- Des subventions publiques ou privées, dons ou legs qui pourraient lui être accordées ;
- De toutes autres ressources autorisées par la Loi en particulier des facturations de services proposés au titre de l’offre complémentaire.
Article 1 – le Conseil d’Administration
L’Association est administrée paritairement par un Conseil d’Administration composé de 10 membres titulaires (et éventuellement 10 membres suppléants).
Seuls les membres titulaires ou en l’absence de l’un d’eux, leur suppléant respectif, ont voix délibératives. Les suppléants sont invités aux réunions du Conseil d’Administration où ils ne peuvent participer aux votes que s’ils remplacent leur titulaire.
Le Conseil d’Administration de 10 membres titulaires est composé d’une part de 5 représentants des salariés des entreprises adhérentes désignés par les organisations syndicales représentatives au plan national et interprofessionnel parmi les salariés de ces mêmes entreprises et, d’autre part de 5 représentants des employeurs désignés par les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au plan national du BTP parmi les membres « Adhérents » de l’Association.
Toutefois, en cas de carence totale ou partielle dûment constatée dans la désignation des représentants des salariés, il est expressément convenu, afin d’assurer la gouvernance de l’Association, que le Conseil d’Administration sera valablement constitué et pourra nonobstant cette carence, exercer l’intégralité de ses fonctions.
Cependant, pour une carence partielle, et dès lors qu’auront été désignés tous les représentants des employeurs, il est convenu que le poste vacant pourra être attribué d’un commun accord à un suppléant d’une autre organisation syndicale ayant désigné ses représentants au Conseil d’Administration jusqu’à la nouvelle désignation de l’organisation syndicale ou en tout état de cause jusqu’à l’échéance du mandat.
En cas de carence de désignation d’une organisation professionnelle d’employeurs, dès lors qu’auront été désignés tous les représentants des salariés, dans le respect du paritarisme, un suppléant d’une autre organisation professionnelle d’employeurs assurera la vacance du mandat jusqu’à la nouvelle désignation de l’organisation professionnelle défaillante. A l’échéance du mandat, le siège sera restitué à l’organisation professionnelle n’ayant pas désigné de mandataire.
Article 2 – Qualité des membres du Conseil d’Administration – Durée du mandat – Vacances
Les membres du Conseil d’Administration, qu’il s’agisse des représentants salariés ou des employeurs, sont obligatoirement des personnes physiques, majeures, jouissant de leurs droits civils, non interdits de gérer, salariés ou exerçant des fonctions de direction ou d’administration, dans une entreprise ou un établissement membre « adhérent » de l’Association.
Ils sont désignés pour 4 ans et sont rééligibles.
Si avant l’expiration de son mandat, un membre du Conseil d’Administration décède, démissionne ou ne peut plus, ou n’est plus en droit d’exercer sa fonction d’administrateur, il sera pourvu sans plus tarder à son remplacement.
L’organisation professionnelle d’employeurs ou syndicale l’ayant désigné sera appelée à nommer rapidement son successeur pour achever le mandat interrompu. Son mandat expirera donc au même moment que celle des autres membres du Conseil d’Administration.
Un ancien salarié du SIST BTP Seine et Marne ne pourra être administrateur de l’association qu’après un délai de carence de 4 ans.
Article 3 – Perte de la qualité d’administrateur
La démission, l’incapacité ou le décès et la perte de l’une quelconque des conditions requises pour être désigné administrateur de l’Association énoncées à l’article précédent, mettent fin ipso facto aux fonctions d’administrateurs de l’intéressé.
De plus, en cas de manquement graves d’un administrateur, aux obligations de sa charge, notamment en cas d’absences répétées sans excuse, comme en cas de comportement ou d’agissements de nature à nuire à l’Association, le Conseil d’Administration peut proposer à l’organisation professionnelle d’employeurs ou à l’organisation syndicale qui l’a désigné la révocation de son mandat.
Par ailleurs, il est mis fin aux fonctions d’administrateur par le retrait de son mandat notifié au Président par l’organisation l’ayant mandaté.
Article 4 – Le Conseil d’Administration : Attributions et pouvoirs
Outre les missions et pouvoirs que lui confère la réglementation en vigueur relative au SIST BTP Seine et Marne et sous réserve de ceux confiés aux Assemblées Générales, le Conseil d’Administration qui représente activement et passivement l’Association dans tous ses droits, est investi des pouvoirs les plus étendus pour l’administrer, gérer ses intérêts et décider de tous les actes et toutes les opérations utiles à la réalisation de son objet.
Il fixe les grandes orientations de l’association.
Il approuve le projet de service pluri annuel élaboré au sein de la CMT.
Il établit chaque année un rapport moral sur le fonctionnement de l’Association qu’il présente à l’Assemblée Générale.
Il arrête le budget et les comptes prévisionnels de l’Association.
Il propose une grille tarifaire qu’il soumet pour délibération à l’Assemblée Générale.
Il procède à la clôture des comptes annuels qu’il soumet à l’Assemblée Générale.
Il édicte tous les règlements nécessaires à l’application des statuts et au bon fonctionnement de l’Association.
Article 5 – Réunions et délibérations du Conseil d’Administration
Le Conseil d’Administration se réunit sur convocation du Président chaque fois qu’il le juge utile et au moins deux fois par an ou à la demande écrite adressée au Président de plus de la moitié de ses membres.
Il ne peut valablement délibérer :
- Que sur l’ordre du jour indiqué sur la convocation, fixé par le président ou avec l’acceptation de plus de la moitié de ses membres ;
- Que si plus de la moitié de ses membres sont présents ou représentés.
Si ce quorum n’est pas atteint, les membres du Conseil d’Administration feront l’objet d’une nouvelle convocation, avec le même ordre du jour, par lettre recommandée dans un délai de 15 jours. Le Conseil d’Administration peut alors délibérer quel que soit le nombre de ses membres présents ou représentés.
Sauf dispositions légales réglementaires particulières, les décisions sont prises à mains levées (à moins qu’un vote à bulletin secret ne soit demandé par plus de la moitié des membres présents ou représentés) à la majorité des membres présents ou représentés.
En cas de partage des voix, la voix du président ou de l’administrateur ayant reçu mandat de ce dernier de présider la séance est prépondérante.
Tout membre du Conseil d’Administration, en cas d’absence de son suppléant, peut donner pouvoir de le représenter à un autre membre du Conseil d’Administration et détenir autant de pouvoirs sans limitation.
Il est tenu un procès-verbal des séances du Conseil d’Administration soumis à l’approbation par ce dernier. Ils sont signés par le Président ou l’Administrateur ayant présidé la séance sur délégation du Président et le Secrétaire (ou à défaut par un administrateur ayant participé à la réunion).
Les fonctions des membres du Conseil d’Administration sont gratuites réserve faite du remboursement des frais engagés pour leur exercice sur des bases qu’il lui appartient de fixer.
Article 6 – Le Bureau
Instance non délibérative d’information et d’échange, le Bureau se réunit à l’initiative du Président et est composé de :
- Du Président
- D’un Vice-Président
- D’un Secrétaire
- D’un Trésorier.
Le Trésorier et du Vice-Président sont élus par et parmi les représentants des salariés du Conseil d’Administration désignés par les organisations syndicales représentatives.
Le Président et le Secrétaire sont obligatoirement élus par et parmi les représentants des employeurs au Conseil d’Administration.
Les membres du Bureau sont élus à leur fonction pour la durée de leur mandat d’administrateur. Ils sont rééligibles et révocables à tout moment par les mêmes instances et dans les mêmes conditions que celles ayant conduit à leur élection.
Les fonctions de Vice-Président et de Trésorier du Conseil d’Administration sont incompatibles avec celles de Président de la Commission de contrôle.
Article 7 – Le Président
Le Président est le représentant légal de l’association et a les pouvoirs les plus étendus pour exécuter les décisions du Conseil d’Administration et assurer le fonctionnement régulier de l’Association qu’il représente dans tous les actes de la vie civile ainsi qu’en justice tant en demande qu’en défense.
Il peut notamment, au nom de l’Association procéder à toutes constructions, acquérir, gérer, aliéner tous biens immobiliers et mobiliers, louer par bail ou par engagement verbal, faire ouvrir tous comptes à l’Administration des Postes (chèques postaux) ou auprès des banques, y faire déposer ou retirer toutes sommes, valeurs et, à cet effet, donner acquits et décharges, signer toutes pièces, arrêtés de comptes, chèques, virements, endos, ordre d’achat ou de vente de valeur, consentir ou accepter tous nantissements civils ou commerciaux, toucher le montant de tous amortissements, requérir toutes conversions du porteur au nominatif ou du nominatif au porteur de tous titres, valeurs ou pièces, donner quittance ou décharge.
Il convoque et fixe l’ordre du jour des Assemblées générales et des Conseils d’administration.
Il dispose d’une voix prépondérante au Conseil d’Administration en cas de partage des voix et préside les réunions des différentes instances de l’Association dont il est membre, à l’exception de la Commission de Contrôle.
Il peut consentir à tout moment et à tout mandataire de son choix toute délégation de pouvoir qu’il juge nécessaire et en informe les membres du Conseil d’Administration.
En cas de vacance de courte durée, le Président désignera parmi les Administrateurs représentant les employeurs au Conseil d’administration, le membre qui le remplacera.
En cas de démission du mandat de Président, il sera procédé à une nouvelle élection par et parmi les représentants du collège « Employeurs ».
En cas de cessation définitive de ses fonctions, il sera procédé à son remplacement en qualité d’Administrateur dans les plus brefs délais. L’intérim de Présidence sera assuré par un administrateur élu par et parmi ceux représentant les employeurs au Conseil d’Administration. Une fois le nouvel employeur désigné, il sera procédé à une élection du Président, lequel achèvera le mandat en cours.
Article 8 – Le Vice-Président
Le Vice-Président, élu parmi les membres salariés du Conseil d’administration assiste dans son mandat le Président selon les délégations qu’il aura reçues de ce dernier.
Article 9 – Le Secrétaire
Le Secrétaire veille à l’établissement des convocations et à la rédaction des comptes rendus ainsi qu’à leur conservation dans les meilleures conditions au sein de l’Association.
Article 10 – le Trésorier
Le Trésorier suit les comptes de l’Association pour l’exécution du budget et en rend compte au Président et au Conseil d’Administration.
Il établit ou fait établir par l’expert-comptable de l’Association le rapport comptable d’entreprise prévu par les textes et à un devoir d’alerte du Conseil d’Administration en cas de menace pesant sur la capacité financière de l’Association à faire face à ses obligations.
Il exerce ses fonctions aux côtés du président et du commissaire aux comptes de l’Association, sans interférer dans leurs propres missions et il est tenu à une stricte obligation de discrétion.
Article 11 – Le Directeur
Le Directeur est nommé et révoqué par le Président. Le Conseil d’Administration est informé de cette nomination.
Le Directeur, salarié de l’Association, est chargé de la gestion opérationnelle et de l’administration courante de l’Association et placé sous les ordres directs du Président qui par délégation, fixe ses pouvoirs dans le cadre de l’article L 4622-16 du code du travail.
Il engage et licencie le personnel de l’Association, en accord avec le Président.
En tout état de cause, Il prend les décisions relatives à l’organisation et au fonctionnement du service nécessaires à la mise en œuvre des dispositions législatives et réglementaires ainsi que des objectifs et prescriptions du contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens et du projet de service pluriannuel.
Par ailleurs, sur les indications du président, il établit les projets soumis aux délibérations du Conseil d’Administration et des Assemblées Générales, prépare et fait exécuter leurs décisions et en rend compte au Président et si besoin au Conseil d’Administration.
Il assiste avec voix consultative aux réunions du Bureau, du Conseil d’Administration et des Assemblées Générales.
Article 1 – Dispositions communes aux Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires
Les Assemblées Générales se composent de tous les membres de l’Association.
Cependant, s’agissant des membres « adhérents », ne peuvent participer à ces Assemblées Générales que ceux à jour de leurs cotisations à la date d’envoi ou de publication de la convocation à la réunion.
Par ailleurs, s’agissant des autres membres (honoraires et Affiliés, « de droit ») de l’Association, il est rappelé qu’ils ne peuvent pas participer à ces Assemblées Générales qu’avec une voix consultative.
Chaque membre « Adhérent » a droit à une voix et ne peut se faire représenter que par une personne réunissant les qualités requises pour postuler au fonction de représentant des employeurs au Conseil d’Administration énoncées à l’article 10, ou par un autre membre « Adhérent » ayant lui-même le droit de faire partie de cette Assemblée.
Toutefois, nul participant ne peut détenir plus de 2 voix y compris la sienne.
Les Assemblées Générales sont convoquées au moins 15 jours avant la date fixée pour la réunion, soit par lettre individuelle, soit par avis publié dans la presse, soit par tout autre moyen notamment électronique, dès lors qu’il présente un degré suffisant de fiabilité.
Les Assemblées Générales sont présidées par le Président de l’Association ou par tout autre administrateur employeur ayant reçu mandat du Président à cet effet.
Les fonctions de secrétaire des Assemblées Générales sont remplies par le Secrétaire de l’Association ou à défaut tout autre administrateur employeur ayant reçu délégation de pouvoir à cet effet.
Le Président ou tout autre administrateur employeur présidant sur délégation une Assemblée Générale dispose, en cas de partage des voix, d’une voix prépondérante.
Il est établi des feuilles de présence signées par les membres de l’Association participant à ces Assemblées Générales et leurs délibérations sont constatées par des Procès-verbaux signés par le Président et le Secrétaire ou par les personnes ayant été désignées pour exercer ces fonctions.
Article 2 – L’Assemblée Générale Ordinaire
L’Assemblée Générale se réunit au minimum une fois par an sur convocation du Président ou, dans un délai d’un mois, à la demande écrite adressée au Président par au moins un tiers des membres « Adhérents » à jour de leurs cotisations.
Elle délibère, quel que soit le nombre de ses membres « Adhérents » présents ou représentés, sur les seuls points inscrits à son ordre du jour par le Conseil d’Administration ou à la demande d’un tiers des membres « Adhérents » de l’Association en droit de participer à cette Assemblée Générale.
L’Assemblée Générale Ordinaire entend le rapport du Conseil d’Administration sur les activités, la gestion et la situation financière et morale de l’Association.
Elle prend connaissance du rapport du Commissaire aux Comptes, approuve les comptes de l’exercice clos et donne quitus au Conseil d’Administration pour sa gestion.
Elle fixe, sur proposition du Conseil d’Administration (dès lors qu’ils sont appelés à varier) les niveaux des cotisations de l’Association.
Elle désigne sur proposition du Président (ou du Conseil d’Administration) le Commissaire aux comptes de l’Association.
Elle approuve le Règlement Intérieur établi par le Conseil d’Administration.
Les décisions de l’Assemblée Générale ordinaire sont prises par un vote à mains levées (à moins qu’un vote à bulletin secret ne soit demandé par plus de la moitié des participants), à la majorité des membres ayant le droit de participer au vote, présents ou représentés.
Article 3 – L’Assemblée Générale Extraordinaire
Les membres de l’Association peuvent être réunis en Assemblée Générale Extraordinaire lorsque le Président le juge nécessaire ou, dans un délai d’un mois, à la demande écrite adressée au Président par au moins un tiers des membres « Adhérents » à jour de leurs cotisations.
L’Assemblée Générale Extraordinaire ne peut valablement délibérer que si le nombre de membres « Adhérents » en droit d’y participer, présents ou représentés, représente au moins un tiers des membres de l’Association.
Cette condition de quorum ne sera pas appliquée si les délibérations à prendre résultent d’une mise en conformité au regard des évolutions législatives ou règlementaires.
Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés en droit de voter.
Si le quorum n’est pas atteint, exception faite du 3ème alinéa du présent article, une seconde Assemblée Générale Extraordinaire est organisée dans le mois et, dans ce cas, les délibérations prises à la majorité des membres présents ou représentés en droit de voter, sont valables et s’imposent à tous, quel que soit le nombre de ces membres.
Article 1 – La Commission de Contrôle
L’organisation et la gestion de l’Association sont placées sous la surveillance d’une Commission de Contrôle de 9 membres composée d’1/3 de représentants des employeurs et de 2/3 de représentants des salariés, désignés pour 4 ans selon les dispositions légales et règlementaires en vigueur et selon une répartition résultant de l’accord conclu entre le Président de l’Association et les organisations syndicales représentatives sur le plan national d’une part et les organisations professionnelles d’autre part.
Son rôle est fixé par les articles D4622-31 et D 4622-32 du code du travail.
Article 2 – Le Commissaire aux Comptes
Conformément à la réglementation en vigueur, l’Association est dotée, au terme d’un choix effectué par l’Assemblée Générale sur proposition du Président, d’un Commissaire aux Comptes chargé de vérifier l’exactitude et la régularité des comptes soumis à son approbation.
Article 1 – Modification des statuts
Il ne peut être porté de modifications aux statuts que par décision d’une Assemblée Générale Extraordinaire répondant aux conditions de convocation, de quorum et de majorité spécifiée aux articles 1 et 3 du Titre 5 « Les Assemblées générales ».
Les textes modifiés proposés sont joints à la convocation ou tenus à la disposition des adhérents de l’Association à son siège.
Le délai de convocation prévu à l’article 1 du titre 5 pourra à titre exceptionnel être réduit, en cas de nécessité de mise en conformité avec une nouvelle règlementation ne permettant pas de respecter celui-ci.
Article 2 – Dissolution – Fusion
La dissolution ou la fusion de l’Association ne peut être décidée que par une Assemblée Générale Extraordinaire répondant aux conditions de convocation et de quorum fixées aux articles 1 et 3 du Titre 5 « Les Assemblées générales ».
Toutefois la majorité requise sera celle des deux tiers des suffrages exprimés.
En cas de dissolution, l’Assemblée Générale Extraordinaire désignera un ou plusieurs liquidateurs chargés des opérations de liquidation et se prononcera sur l’affectation des biens de l’Association conformément aux lois en vigueur.
Conformément à l’article V de la loi du 1er juillet 1901, les statuts ou leurs modifications ultérieures seront déposés à la Préfecture du Département.
Les Tribunaux du siège social sont seuls compétents pour connaitre les différends pouvant survenir entre l’Association et ses membres.
Les présents statuts ont été adoptés par l’Assemblée Générale Extraordinaire en date du 10 janvier 2023 et sont entrés en vigueur le jour même, ils se substituent à ceux établis le 04 avril 2022 sans qu’il en résulte la création d’une personne morale nouvelle.
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